Pavol Rankov reçoit le Prix du Livre européen pour son roman C’est arrivé un premier septembre
Lund, Suède, octobre 1989. La naissance des triplés, Sebastian, Clara et Matilda, est entourée d’un mystère. Un mystère vite éclipsé par la joie de leur venue au monde… et l’aveu de l’infidélité de leur père.
Vingt ans plus tard, Sebastian part à Londres, le cœur brisé. Jeune diplômé en neurosciences, il vient d’être recruté par l’énigmatique Institute of Cognitive Science. Ignorant jusqu’à la nature même de son travail, il se voit confi er une patiente qui a perdu sa vision tridimensionnelle. Tout devient plat autour d’elle, sauf Sebastian. Comment l’expliquer ? De son côté, Clara, en pleine crise existentielle, se rend sur l’île de Pâques malgré ses peurs — de l’avion, des lieux isolés, de se trouver trop près de l’Équateur, des volcans ou de malentendus linguistiques — afin d’y retrouver un activiste écologique qui s’y est installé pour attendre la fin du monde. Enfin, Matilda essaie quant à elle de se conformer à l’idée d’une vie de famille dans la Suède rurale, tout en s’efforçant de ne pas laisser son aversion pathologique pour la couleur bleue lui pourrir l’existence.
Cette constellation familiale fragile est d’autant plus déstabilisée le jour où leur mère annonce que leur père a disparu. Et il laisse derrière lui le secret de leur naissance. Une bombe à retardement. Surtout pour l’un d’entre d’eux.
Sur fond de crises — familiale, existentielle, climatique — Amanda Svensson nous convie à une balade inédite et électrisante aux quatre coins du globe et dans l’univers infini du cerveau humain. Dans la veine de Zadie Smith, Marisha Pessl ou encore Jonathan Franzen, elle signe un roman foisonnant, espiègle et délicieusement impertinent.
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