Philosopher ne sert à rien. Pour être heureux : inspirons-nous des chats.
Depuis la nuit des temps, de nombreux penseurs ont cherché des moyens d’accéder au bonheur et à la tranquillité de l’âme. Aucun n’a vraiment réussi et l’épineuse question de savoir comment vivre continue de susciter la même angoisse.
Les chats n’ont pas ce genre de problème. Obéissant à leur nature, ils se satisfont de la vie que celle-ci leur donne. Dans ce petit ouvrage aussi éclairant qu’amusant, John Gray nous montre que nous pouvons apprendre, grâce à ces remarquables animaux, pourquoi notre quête fébrile du bonheur est vouée à l’échec.
Contributeur régulier de diverses
publications (New York Times
Review of Books, The Guardian,
Times Literary Supplement, New
Republic, New Statesman), John
Gray a enseigné à Oxford, à la London
School of Economics, ainsi qu’à Yale
et Harvard. Auteur de nombreux
essais, parmi lesquels Le Silence des
animaux (Belles Lettres, 2018) et
Chiens de paille (Belles Lettres,
2019), il se consacre aujourd’hui
entièrement à l’écriture. Philosophie
féline, son dernier ouvrage en date,
est traduit dans une vingtaine de pays.
La relecture subversive de l’histoire de la philosophie à laquelle il nous invite avec légèreté, où seuls Montaigne, Spinoza, Lao Tseu, Hobbes, Berdiaev et Wittgenstein sont épargnés, n’en incite pas moins à la réflexion et à la contemplation.
Dans Philosophie féline : les chats et le sens de l’existence, ouvrage érudit et amusant, Gray convoque Platon, Schopenhauer, Pascal, Montaigne, Descartes, Spinoza et bien d’autres « sages lettrés » ayant en commun un intérêt plus ou moins prononcé pour les petites créatures à quatre pattes.
La pensée suit un chemin de promenade, non sans profondeur. […] la chose est toute entière roborative. L’on ne saurait oublier de conseiller à notre lecteur de se délecter de l’ouvrage de John Gray, mais impérativement de l’accompagner d’une soyeuse fourrure attentive à portée de caresse, de façon à ce que s’en dégage un suave ronronnement.
[John Gray] nous rappelle non sans panache et vivacité que pour être heureux, il suffit de s’inspirer des chats. Facile à dire ? Peut-être, mais John Gray est particulièrement convaincant […] Cet essai est une ode aux félins.
Amusant et brillant petit essai, qui soutient que les chats sont plus sages et philosophes que les humains. […] L’essai que John Gray consacre à la « philosophie féline » est étincelant. […] Il tisse ici un lien original, et argumenté, entre ce qu’on sait du comportement des chats (pas tout !), et ce que nous ont appris les grands philosophes, du scepticisme de Pyrrhon à l’existentialisme de Sartre.
Dans le marasme actuel, il devient nécessaire de se tourner vers un sage, quelqu’un qui pourra enfin nous enseigner la sérénité, l’endurance, l’indifférence : je veux parler bien évidemment du chat. […] John Gray énonce que le chat est un individualiste, presque un anarchiste.
Un essai très facile d’accès qui nous régale puisqu’il explore nos problématiques humaines en analysant le regard que nos félins posent sur ces situations. C’est aussi un hommage aux chats, philosophes jusqu’au bout des vibrisses, qui abordent la vie autrement. Une lecture passionnante et douce dont on sort rasséréné.
Pour vivre heureux, vivons « en chats ». […] L’essayiste John Gray recense tous les doctes enseignements que le chat a inspirés aux penseurs avant de donner ses propres conseils félinophiles. […] Aujourd’hui, dans notre société où chacun cherche son chat ou, disons, son bonheur individuel, cette indépendance fascine. On envie au félin son imperturbable tranquillité et sa capacité à ne rien faire.
Son livre présente un Montaigne amoureux des chats, tout comme l’intellectuel anglais Samuel Johnson, ou encore un Schopenhauer maître d’un chat sans nom […] Au-delà de cette sagesse féline, c’est toute la critique d’une certaine philosophie que nous adresse l’auteur américain. À méditer.
Dans ce va-et-vient entre humains et animaux, il est question de Spinoza, Montaigne, Pascal, Proust, Tanizaki et Patricia Highsmith […] Un voyage érudit et alerte.