« Envoûtant, mystérieux, à l’instar des terres volcaniques où règnent les sortilèges et les Alfes, un roman finalement très optimiste dont les personnages se débattent dans des drames terribles, sont pris dans le bouleversement terrestre et ses conséquences : les tempêtes, la mort des grands animaux mais s’entraident ! »
Pour honorer la promesse faite à leur ?ls Eldfell de l’emmener voir les baleines en Islande, Ayden et Sasha sont de retour là où tout a commencé pour eux. Mais neuf ans après, l’île a bien changé et la vulnérabilité nouvelle de leur enfant teinte d’inquiétude l’euphorie du voyage tant attendu.
Chauffeur de bus, Guðmundur arpente inlassablement chaque jour la route circulaire. À la nuit tombée, il se rêve écrivain et couche sur le papier des bribes de romans. Abandonné par ses parents, l’homme aux yeux vairons cherche à savoir qui il est vraiment. La tache de naissance à la forme énigmatique, sur son cou, pourra-t-elle l’aider à percer le mystère de ses origines ?
Après une vie passée à prendre soin des autres, Arna est retournée habiter la maison bleue de son enfance. Dans les con?ns de ce territoire sauvage, la disparition inexpliquée de son compagnon vingt-cinq ans plus tôt continue de la hanter. Quand d’étranges phénomènes se produisent autour de sa propriété, elle se prend à imaginer l’impossible.
Un soir de tempête, Ayden, Sasha, Eldfell et Guðmundur ?niront par s’échouer dans la maison d’Arna, en surplomb de la plage de sable noir où viennent se laisser mourir des cétacés. Au matin, tout aura changé pour eux.
À travers les trajectoires de personnages meurtris, mais n’ayant pas renoncé à faire l’expérience de la bonté et de la beauté, Philippe Gerin dessine une fraternité nouvelle dans un monde en lambeaux. Il signe un roman lumineux et onirique, à la poésie entêtante.
Philippe Gerin vit en Bretagne. Il a voyagé au Canada, en Sibérie, au bord de la Baltique, en Scandinavie, en Malaisie, en Islande… Il est l’auteur de deux autres romans, Du haut de la décharge sauvage (LNA, 2013) et La Mélancolie des baleines (Gaïa, 2021). Coup de cœur de nombreux libraires, Les Voyages de Cosme K a reçu plusieurs prix en 2020 (prix des Rencontres à lire de Dax, prix des Cordeliers, prix des Récits de l’Ailleurs, prix des Mots de l’Ouest, prix de la Ville de Carhaix).
Une Islande sublimée et magique. Puissant, lyrique et envoûtant.
On s’attache vite aux personnages dont les différents parcours sont évoqués par des allers-retours entre présent et passé dans un rythme de valse lente ; on se laisse alors porter sans chercher à différencier l’imaginaire de la simple réalité.
Ses descriptions denses et chaloupées vont au pas du marcheur, le temps de tout absorber, de percer aussi ce que ne se voit pas encore. L’absence, quasiment, de dialogue, donne une sensation d’absorption, comme si le lecteur, lui aussi, flânait au milieu des fjords, et appréhendait les perspectives de la mort et de la disparition.
Pourquoi les échouages de baleines se multiplient-ils soudain autour de la planète ? Ce roman à l’ambiance nordique peut sans doute se lire comme une allégorie de notre monde en pleine crise écologique. Mais loin d’être moralisateur, il est d’abord, comme l’annonce joliment le titre, une invitation au voyage, à la poésie, à la tristesse aussi. L’atmosphère sauvage de l’Islande, avec des descriptions sublimes de paysages servies par la poésie de l’écrivain-voyageur, joue un rôle-clé dans la quête des personnages. […] Un livre onirique et bienfaisant.
« Une lecture qui nous transporte du début à la fin. »
« Philippe Gerin nous conte une fable lumineuse aux cœurs de paysages majestueux. Ses personnages émouvants délivrent, avec poésie, un message d’espoir et nous invitent à apprécier la beauté du monde. »
« Un roman bouleversant. »
« Un roman onirique sur le thème de la disparition. Après Les Voyages de Cosme K, cinq fois primé, Philippe Gerin publie La Mélancolie des baleines, dont l’intrique se déroule dans le majestueux décor islandais et une ambiance de fin du monde. »
« Envoûtant, mystérieux, à l’instar des terres volcaniques où règnent les sortilèges et les Alfes, un roman finalement très optimiste dont les personnages se débattent dans des drames terribles, sont pris dans le bouleversement terrestre et ses conséquences : les tempêtes, la mort des grands animaux mais s’entraident ! »
« Il y a fort longtemps que je n’avais lu un roman d’une telle ampleur, aussi difficile à résumer qu’à définir. Philippe Gerin, qui a beaucoup voyagé, a-t-il voulu nous offrir une métaphore du XXIe siècle ? Une parabole, ou un long poème en prose ? Il y a des romans célèbres – par exemple Ulysse de James Joyce – dans lesquels on a énormément de mal à entrer, mais dont la magie finit par nous emporter, par nous fasciner. Philippe Gerin vient, avec le talent d’un authentique écrivain, de réussir ce tour de force. On voit à l’œuvre, dans une lointaine et magnifique contrée, la culture du cœur. »
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