Il fait froid, il fait nuit, c’est l’Islande en hiver, et voici un roman sur la dépression. De quoi se poiler, se dit-on. Eh bien, oui. […] Pour retrouver l’air libre, dit-on, il faut toucher le fond. Notre narrateur s’y emploie avec entrain. En résulte une virée brinquebalante, drôle et magique, entre Woody Allen et « Vol au-dessus d’un nid de coucou », jusqu’à un ilot désolé, battu par les flots.