Bons baisers d’Europe est un roman d’espionnage loufoque dont le héros s’appelle Bond. […] d’une grande acuité !
Premier être humain à avoir appris les vingt-quatre langues officielles de l’UE, Fergus Bond est devenu l’ambassadeur idéal du multilinguisme. Alors que l’hyperpolyglotte s’apprête à prononcer une série de conférences en Europe, les identitaires de tous bords sont bien déterminés à le faire taire… Les barbouzes et les tueurs à gages sont lâchés ! Mais Fergus et sa jeune équipe de conseillers sont loin d’avoir dit leur dernier mot.
Philippe Mouche signe un roman d’espionnage loufoque, d’une acuité mordante, et invente (enfin !) un nouveau récit pour l’Europe.
Philippe Mouche est infographiste, journaliste et romancier. Après avoir dessiné pour la Gueule Ouverte, une des premières publications écologistes, il a travaillé dix ans pour Libération, puis choisi la vie de pigiste indépendant, collaborant notamment à Télérama, Science-et-Vie Junior, Ça m’intéresse, La Recherche, le Monde, le JDD, Terre Sauvage, l’AFP.
C’est peut-être cette domination de l’image à vocation explicative qui a suscité l’envie d’écrire de la fiction. Les trois livres parus précédemment chez Gaïa vont du polar (Le complot Gutenberg) au roman contemporain (32 photos de Valentina Kallenbach), en passant par l’anticipation avec La place aux Autres (prix « Une autre Terre » 2012).
Philippe Mouche signe un roman d’espionnage extravagant, d’une acuité mordante, et qui, à sa façon, esquisse le nouveau récit tant attendu sur l’Europe. Une Europe au verbe haut, qui assume joyeusement sa part d’utopie.
La force de ce polar iconoclaste est d’assumer pleinement une dimension utopique qui, tout en autorisant un pas de côté avec le réel, rappelle les fragilités de l’UE pour mieux lui déclarer sa flamme. Dans un genre marqué par la fin des idéologies depuis la chute du mur de Berlin, ce roman singulier détonne par son esprit et son humour.
C’est un polar jubilatoire et incroyablement intelligent. Le héros, ou plutôt l’héroïne, en est l’Europe. […] Bref, ce roman d’espionnage très malin, loufoque sans être warf-warf comme on déteste, est une sorte de bouffée d’air pur salutaire. C’est rare de lire des propos aussi drôles et enthousiasmants sur l’Europe, un sujet que Philippe Mouche semble parfaitement connaître.
Bons baisers d’Europe est un roman d’espionnage loufoque dont le héros s’appelle Bond. […] d’une grande acuité !
Ce roman europhile, louvoyant entre sérieux et humour absurde, se développe sur la tension entre le souverainisme le plus farouche et la tentation de faire du continent européen une nation à part entière, accueillante envers les migrants.
C’est la force de la parole contre celle d’idéologies nauséabondes. Et un combat sans merci.
Un récit haletant, intelligent et très drôle, porté par une écriture malicieuse.
Philippe Mouche signe un roman d’espionnage loufoque et drôle, d’une acuité mordante. Il nous invite à dépasser crispations identitaires et inventer un nouveau récit européen, ambitieux car porteur d’espoir, reposant sur une autre approche de la notion de frontière et de la question migratoire.
Un roman d’espionnage vraiment captivant, qu’on ne lâche pas. Tous les ingrédients sont réunis. Un rythme vraiment soutenu sur fond d’une politique européenne imaginaire où l’Europe symboliserait la liberté et incarnerait la paix.
Un roman d’espionnage au cœur de l’Europe et de ses contradictions. Un roman drôle aussi qui dresse le portrait d’un migrant irakien devenu polyglotte et promeut le pouvoir du verbe face aux enfermements identitaires.
C’est écrit avec beaucoup d’élégance.
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