Lettre d'information n°9 — septembre 2010
|
|
Chronique d'une nuit blanche annoncée
Kjell Eriksson, le responsable de vos futures insomnies, sera en France à l'occasion de la publication du Cri de l'engoulevent .
Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre site internet, rubrique Agenda
|
 |
Nous espérons que cette nouvelle lettre d'information vous trouve en pleine forme et bien reposés. Ce n'est pas faute de vous avoir mis en garde le mois dernier : Le Cri de l'engoulevent de Kjell Eriksson (en librairie le 1er septembre) promet force frissons et sueurs froides. Alors couvrez-vous, préparez quelques tartines de craque-pain beurrées et le thermos de thé, cap au Nord !
Après cela, un bon remède pour se réchauffer ? La lecture de Fugue, le second roman d'Anne Delaflotte (en librairie le 1er septembre aussi). Entrez dans l'univers du chant lyrique et de la voix, que la vie souvent malmène au point de la perdre parfois. Un portrait de femme plein de douceur, et d'une tonalité bouleversante. Enfin, bravo à Bruno d'Halluin qui a reçu le 18 août le prix du livre Insulaire - Ouessant pour son premier roman Jón l'Islandais.
|
|
Le cri de l'engoulevent deKjell Eriksson Polar, traduit du suédois par Philippe Bouquet
« Qui a vu l'engoulevent voit sa mort », dit un proverbe tant suédois qu'iranien à propos d'un oiseau connu aussi pour annoncer le printemps. La ville tranquille d’Uppsala est le théâtre d'une série d'actes de vandalisme. Les vitrines de la rue commerçante volent en éclat et un jeune homme est retrouvé assassiné. De retour de congé maternité, Ann Lindell enquête, peinant à calmer les ardeurs de son collègue Ola, alors qu'Edvard, son ancien amant, reprend contact... lire la suite
|
 |
Fugue, de Anne Delaflotte Mehdevi
Roman, français
Madeleine s'enfuit de l’école le jour de la rentrée. Sa mère, folle d'angoisse, crie sa terreur le long de la rivière. Sa fille est saine et sauve mais Clothilde y perd la voix. Elle consulte, refuse les traitements, se heurte à l’incompréhension des proches, mari père amie. Sa voix perdue, c'est le chant lyrique qui la lui redonnera. Car la voix chantée de Clothilde est d'une beauté peu commune, sublime... lire la suite
|
 |

|
En septembre, les festivals font la part belle à nos auteurs ; Liliana Lazar, Richard Van Camp, Kjell Eriksson et Clara Arnaud sont invités par autant de festivals aux programmations riches et variées. -> en savoir plus
|
|
Knut Hamsun, rêveur et conquérant, de Ingar Sletten Kolloen « De l'œuvre à l'homme, cette biographie pose ainsi de multiples questions qui sont toujours d'actualité, sur la quête d'absolu et d'aveuglement. » La Montagne
lire toute la presse (Les Echos, Le Magazine Littéraire, Le Matricule des Anges...)
|
|
Jésus et Tito, de Velibor ?oli? « Dans une langue brillante, l'écrivain bosniaque Velibor ?oli? revient sur son enfance. […] II y a dans la langue de l'écrivain, une précision dans le verbe, une aptitude a saisir le mouvement des êtres, à les dessiner dans l'espace. II fait de la page une toile en mouvement et de ses personnages des êtres de chair et de sang. Un réalisme magnifié, transcendé par une écriture poétique très simple, ou l'humour affleure sans cesse. Et restent dans la retine, les images d'enfants nus et bronzés s'ébattant dans l'eau, et le cimetière d'escargots déglingués à coups de fusil à pompe. » Le Matricule des Anges
lire toute la presse (Le blog de Martine Laval/Télérama, Libération, Le Figaro...)
|
 |
CONVERSATION AVEC KJELL ERIKSSON
• Kjell Eriksson est né en 1953 à Uppsala (Suède). Un reportage qu'il réalise sur la vie d'agriculteur l'amène à troquer le sécateur contre la plume. En 1999, il reçoit le prix du meilleur Premier Roman Policier suédois et son personnage principal prend l'épaisseur et la stature des vrais héros de polars. En 2002, Kjell Eriksson se voit décerner le prix du meilleur Roman Policier suédois.
Gaïa vous propose de découvrir un peu plus cet auteur, au travers d'un entretien réalisé en juin 2010 :
Gaïa : Comment décririez-vous votre travail d'écriture, quelles en sont les idées motrices ?
Kjell Eriksson : Entre 1999 et 2009, j'ai écrit 2 romans, 1 documentaire et 10 romans policiers. Ces derniers sondent systématiquement la société actuelle, dans ma ville natale d'Uppsala. Écrire des romans qui ne parlent que de froid, de cadavres ensanglantés et de psychopathes, sans toile de fond économique et sociale, ne m'intéresse pas.
Gaïa : Comment êtes-vous venu à l'écriture ? Est-ce qu'un souvenir précis se rattache à vos débuts ?
Kjell Eriksson : Par accident. J'ai écrit de courts romans pour un syndicat horticole auquel j'adhérais au début des années 80. Je ne connaissais aucun écrivain, n'avais aucune expérience ; ma famille issue de la classe moyenne ne fréquentait pas les sphères littéraires, c'était par conséquent assez excitant pour moi d'être publié. Je travaillais alors dans l'aménagement paysager, comme employé. Je suis entré dans le monde littéraire par la porte de derrière.
|
 |
|